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07-12-2025
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Fatwa 05 : Comment traiter les effets de la vie des enfants de musulmans pratiquants vivant dans des pays non musulmans ?
   
 
 
Au Nom d’Allah, Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux  
 

Question :


  À Son Éminence le Docteur Mohammed Ratib Al-Nabulsi, qu’Allah le protège.
  As-salâm ‘alaykum wa rahmatullâh wa barakâtuh.
 Comment pouvons-nous remédier aux effets que subissent les enfants des musulmans pratiquants vivant dans les pays de mécréance ?

  Qu’Allah vous récompense pour votre bienveillance.

Réponse :


  Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
  Que la prière et la paix soient sur notre maître Mohammed, le véridique et digne de confiance.
  Ensuite :

  Cher frère,
  As-salâm ‘alaykum wa rahmatullâh wa barakâtuh.
  En réponse à votre question, voici ce que nous vous indiquons :
  Les problèmes que vous mentionnez ne sont en réalité qu’une partie d’un problème plus vaste. Il faut donc traiter la racine de la question, et non seulement quelques effets secondaires.
  L’origine de la difficulté réside dans le jugement religieux concernant la résidence dans les pays de mécréance (non islamiques).

  Dans la Sunnah authentique, plusieurs hadiths traitent clairement de ce sujet, en voici quelques-uns :
Le Prophète Que la paix et le salut soient sur lui a dit :

(( Je désavoue tout musulman qui réside parmi les polythéistes. » On demanda : « Ô Messager d’Allah, pourquoi ? » Il répondit : « Leurs feux ne doivent pas se voir l’un l’autre. ))

(C’est-à-dire qu’un musulman ne doit pas vivre au milieu d’eux au point de partager leur mode de vie.)
  Le Prophète Que la paix et le salut soient sur  lui a également dit :

(( Allah n’accepte d’un polythéiste aucun acte (de bien) après qu’il ait embrassé l’islam, tant qu’il ne quitte pas les polythéistes pour rejoindre les musulmans. ))

  Et encore :

(( Celui qui se mélange intimement aux polythéistes et vit avec eux est semblable à eux. ))

  Et dans un autre hadith rapporté par Jarîr :

(( J’ai dit : Ô Messager d’Allah, tends ta main pour que je te fasse allégeance. Fixe-moi des conditions, car tu es plus savant que moi. Le Prophète répondit : “Je te fais prêter serment sur le fait d’adorer Allah, d’accomplir la prière, de donner la zakât, de conseiller les musulmans et de te séparer des polythéistes.” ))


  Il ne fait donc aucun doute que ces textes n’interdisent pas la résidence temporaire pour des raisons de traitement médical, d’études ou de commerce, à condition qu’elle reste limitée dans le temps et que la personne préserve sa foi.

  Mais comme vous le constatez vous-même, la première conséquence néfaste de la vie prolongée en terre non musulmane est que vos enfants s’éloignent de la langue du Coran, et donc de sa compréhension, de sa récitation et de sa méditation.
  Le résultat inévitable est un affaiblissement de la foi, voire une perte totale de la religion.
  Nous demandons à Allah de vous aider à prendre la bonne décision avant qu’il ne soit trop tard.
  Quant à votre autre question :

  « Est-il permis de lire le Coran à la place de ma fille pendant le Ramadan, et Allah acceptera-t-Il cela ? »
  La réponse est : Non, cela n’est pas permis.
  La lecture du Coran est un acte d’adoration, et nul ne peut accomplir un acte d’adoration à la place d’autrui, sauf dans les cas où un texte explicite le permet (comme le pèlerinage pour le défunt ou le malade incurable).
  Cette situation n’en fait pas partie.
  Dr. Mohammed Ratib Al-Nabulsi

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